Instituts partenaires
AIFB, Chaire du Prof. Dr. Oberweis
Institut d’informatique appliqué et des méthodes de description formelles (AIFB) (Prof. Dr. Andreas Oberweis)
Le groupe de recherche des systèmes d’information de l’entreprise, sous la direction du Prof. Oberweis, se charge des méthodes, modèles et outils relatifs au Business Process Engineering et au Workflow-Management, de différentes applications non-standardisées des systèmes d’information de l’entreprise ainsi que de la planification stratégique et l’organisation informatique en entreprise.
Dans la cadre du projet de recherche CROME, l’AIFB-O s’occupe de la conception et du développement d’un cadre de référence de services informatiques, dont les bases doivent permettre un accès uniforme à un service à valeur ajoutée de traitement des données . Le problème de l’électromobilité transfrontalière réside dans le fait que l’utilisation des services (comme la localisation, la réservation, la recharge ou le paiement) proposés par différents prestataires doit pouvoir s’effectuer de manière transparente et identique. Pour l’utilisation et la mise en place de tels services, un cadre de référence standard doit être conçu et développé.
Collaborateur :
AIFB, Chaire du Prof. Dr. Schmeck
Institut d’informatique appliquée et des méthodes de description formelles (AIFB) (Prof. Dr. Hartmut Schmeck)
Le thème central du groupe de recherche des algorithmes efficaces du Prof. Schmeck à l’institut d’informatique appliquée et des méthodes de description formelles (AIFB) est la mise au point de méthodes pour l'utilisation à visée économique de structures informatiques permettant la planification, l’amélioration et la réalisation de procédés de traitement de l’information, de processus d’entreprise et des procédés de production. L’accent est mis en particulier sur la pluralité des systèmes adaptatifs en réseau, ayant la capacité de s’auto-organiser, capacité dont la maîtrise est un but essentiel de l’informatique organique (Organic Computing).
Dans le cadre du projet de recherche, CROME, l’AIFB-S se charge de l’étude de différentes interfaces de services permettant plus de flexibilité et une utilisation plus agréable des véhicules électriques. Ces services représentent une aide essentielle lors de l’utilisation de voitures électriques et contribuent ainsi à leur acceptation. Ils apportent aux utilisateurs des informations importantes ou utiles, relatives à leur autonomie, aux différentes possibilités de recharge et aux points ou durée de recharge de part et d’autre de la frontière franco-allemande. L’affichage et l’utilisation des services se fait par le biais de différentes interfaces, comme des applications sur le web ou des smartphones, qui sont aujourd’hui accessibles pour la plupart des utilisateurs. Jusqu’à ce jour, ces interfaces sont toutefois majoritairement statiques et ne peuvent pas s’adapter facilement aux besoins des utilisateurs. Compte tenu des exigences bilatérales du projet CROME, la possibilité d’une personnalisation de l’interface pour chaque utilisateur est à ce titre un facteur déterminant pour permettre l’acceptation de ce service.
Collaborateur:
DFIU
Institut Franco-Allemand de Recherche sur l’Environnement (DFIU) (Prof. Dr. Wolf Fichtner)
Le but principal de l’Institut Franco-Allemand de Recherche sur l’Environnement est l’analyse « techno-économique » des systèmes énergétiques et des flux de matières afin de traiter des problèmes stratégiques et/ou environnementaux. Pour ce faire, les systèmes énergétiques nationaux ou régionaux ainsi que ceux des entreprises et des particuliers sont pris en compte. Les problèmes stratégiques traités couramment concernent entre autre le développement des capacités de production, la planification de leur mise en œuvre, l’évaluation des technologies et des instruments ainsi que le développement de stratégies visant à la réduction des émissions.
Parallèlement à l’organisation du projet CROME au KIT, le DFIU s’occupe du processus d’analyse des comportements des utilisateurs et de l’acceptation des véhicules électriques auprès des clients, que ce soit en France ou en Allemagne. Afin de procéder à l’étude globale de l’électromobilité, des données venant de tous les processus doivent être collectées. Il s’agit aussi bien de processus économiques (politique des prix, Business Cases), des processus techniques (fonctionnement en marche du véhicule, processus de charge), que de processus sociologiques comme d’évolution de l’acceptabilité sociale. Une attention particulière est portée aux données qui permettent de mettre en évidence les caractéristiques propres à chaque pays. La stratégie d’évaluation permettant la collecte de données pour l’étude et l’analyse de l’acceptabilité se base sur différentes méthodes. Au cours du projet, les utilisateurs des voitures électriques et les gérants de flottes de véhicules sont d’une part soumis à 3-4 sondages en ligne. D’autre part, des Smartphones sont utilisés en tant que collecteurs de données afin de compléter les informations provenant des sondages. A cela s’ajoute également des entretiens avec les utilisateurs et des rencontres avec les gérants de flotte, afin d’avoir leur retour d’expérience. Enfin, chaque utilisateur ou gérant de flotte se voit remettre un identifiant permettant d’associer les informations collectées aux sources d’informations correspondantes. Cela permet d’obtenir une représentation complète de l’utilisation faite des véhicules électriques et de leur acceptabilité sociale.
Collaborateurs:
FAST
Institut d’ingénierie des systèmes automobiles (FAST), chaire pour l’ingénierie des systèmes automobiles (Prof. Dr. rer. nat. Frank Gauterin)
L’ingénierie des systèmes automobiles consiste en l’analyse et l’optimisation des interactions entre les composants mécaniques, hydrauliques et électriques du véhicule, son environnement, le conducteur et le véhicule. La chaire pour l’ingénierie des systèmes automobiles vise la compréhension globale des systèmes et met au point des méthodes et procédés interdisciplinaires pour maitriser la complexité inhérente au développement d’un véhicule. Par ailleurs, l’institut FAST propose un conseil technologique pour améliorer les fonctionnalités des véhicules. Les points principaux de recherche sont les suivants : le véhicule pris dans sa globalité, son mode de conduite et de fonctionnement lors d’une propulsion hybride ou traditionnelle, le ressenti du conducteur et son interaction avec le véhicule, le comportement des utilisateurs, le système d’assistance à la conduite, le trafic environnant, le châssis du véhicule, la pneumatique et la chaussée.
Pour pouvoir effectuer une analyse révélatrice de l’utilisation des véhicules électriques, les véhicules sont équipés d’un enregistreur de données permettant de collecter et transmettre de manière automatique des informations lors de la conduite. Grâce à cela, dans le cadre du projet CROME, les données sont harmonisées – avec l’aide des fabricants automobile – pour permettre leur exploitation par le KIT. A ces données s’ajoutent celles collectées par le biais de Smartphones. Il s’agit alors aussi bien d’informations provenant de questionnaires posés directement aux utilisateurs que de valeurs mesurées en continu par des capteurs. Pour cela, une application a été spécialement programmée et développée. En se basant sur toutes ces sources de données, une étude complète de l’utilisation des véhicules – prenant en compte les particularités techniques de chaque voiture – est effectuée tout au long du projet. Cela permet une appréhension globale de l’introduction de nouvelles formes de mobilité dans notre quotidien.
Collaborateur:
IEH
Institut des systèmes électro-énergétiques et des techniques à haute tension (IEH) (Prof. Dr.-Ing. Thomas Leibfried)
L’institut des systèmes électro-énergétiques et des techniques à haute tension appartient aux plus anciens départements de l’Institut de Technologie de Karlsruhe (KIT). Jusqu’en 1989 il portait le nom de « Institut du courant à haute tension » (Hochspannungsinstitut). Ses débuts remontent en effet au début du siècle dernier. La transformation du nom est justifiée par le changement de spécialité de l’institut et par l’élargissement de ses travaux de recherche au génie énergétique et électrique. Les domaines de compétences de l’IEH correspondent actuellement au génie énergétique et électrique et aux techniques de la haute tension.
Dans le cadre du projet CROME, l’IEH a pour challenge d’intégrer l’électromobilité au réseau électrique existant. Pour l’instant, l’électromobilité ne sollicite presque pas le réseau électrique. Toutefois cela devrait changer catégoriquement d’ici à 2020, si bien que l’acquisition de valeurs empiriques du point de vue du réseau (en prenant en compte les différentes solutions de recharge et leurs techniques relatives) présente un intérêt particulier pour pouvoir évaluer les conséquences (par exemple un besoin d’extension du réseau électrique) et les effets sur la qualité de l’approvisionnement en énergie. L’installation de puissances de raccordement venant de sources décentralisées régénérantes toujours plus grandes a montré à ce titre qu’un transfert de puissance active est critique pour la qualité de l’approvisionnement. Un développement identique est attendu en ce qui concerne les infrastructures de recharge.
Collaborateur:
ZAR
Centre de Droit Appliqué (ZAR) (Prof. Dr. jur. Thomas Dreier M.C.J.)
Le Centre de Droit Appliqué est l’organe de référence en matière de droit à l’Institut de Technologie de Karlsruhe (KIT). Le ZAR réunit tous les activités juridiques du KIT. Il se compose notamment de l’Institut de Droit de l’Information et de l’Economie (IIWR). Il incombe d’une part au ZAR d’assurer les cours de droit à l’université et d’autre part de proposer un conseil en matière de projets législatifs. Enfin, le public est informé par son biais des dernières évolutions en matière de législation et est sensibilisée aux nouveaux problèmes juridiques afin de promouvoir des solutions adaptées. La chaire du professeur Dreier au IIWR a acquis ces dernières années une excellente réputation dans le domaine de l’électromobilité.
Dans le cadre du projet CROME, le ZAR s’occupe de l’analyse des normes de communication en France et en Allemagne afin d’en déduire des recommandations pour élaborer un cadre juridique européen harmonisé. La communication transfrontalière conforme à la législation des deux pays (par exemple pour les facturations) a eu besoin de données de format identiques et d’une réglementation adaptée aux processus de communication et à la détermination de qualités juridiques non-fonctionnelles (sécurité des preuves, relations entre les contrats, etc.). Etant donné que le cadre juridique de l’intégration de l’électromobilité dans le marché de l’énergie en France et en Allemagne diffère et que cette situation est exemplaire pour l’Europe entière, il est nécessaire de procéder à une harmonisation européenne.
Collaborateurs: